Royaume d'Albion
1. Albion 2. Loegryn 3. Orcanie |
4. Calédonie 5. Carmélide 6. Galles |
7. Cornouailles 8. Ynis Môn 9. Armorique |
1. Albion 2. Loegryn 3. Orcanie |
4. Calédonie 5. Carmélide 6. Galles |
7. Cornouailles 8. Ynis Môn 9. Armorique |
La Carmélide, autrefois appelée le royaume des Murmures, est une terre riche en histoire et en mystères.
Coincé entre le royaume de Loegryn et la Calédonie, le royaume de Carmélide est une région stratégique pour la défense d’Albion.
Proche des coutumes Calédoniennes, la région a cependant subit l’occupation romaine, ce qui en fait un royaume moins sauvage et plus avancé militairement que la Calédonie.
Un peu comme en Calédonie, la vie tourne autour de la capitale, Dun Eidann, le reste du pays étant couvert de forêts qui abritent quelques villages et quelques résidences seigneuriales, sans autre grande ville.
Le combat militaire et l’armée sont des valeurs sacrées, un mode de vie transmis de père en fils, sans en exclure les filles, formées également au maniement des armes. La vie moins rude qu’en Calédonie et leur frontière commune attire les pictes nomades dont beaucoup se sont mêlés à la population, grossissant les rangs des armées de Carmélide. Sans qu’aucun traité n’ait jamais été signé, une tolérance tacite existe entre les deux peuples depuis des siècles.
Autrefois une simple région du vaste royaume de Calédonie, la Carmélide n’a vu le jour qu’après l’installation des romains en Albion. Le peuple, profondément hostile aux romains, apporta son aide aux pictes, se joignant à leurs raids contre les camps romains.
Le mur d’Hadrien fut construit en 122, délimitant une frontière entre la Calédonie et Loegryn, suivi, quelques dizaines d’années plus tard, par le mur d’Antonin, plus au nord, qui définit les frontières de l’actuelle Carmélide.
Les pictes retenus au nord du mur d’Antonin, les romains installèrent quelques camps en Carmélide, mais se heurtèrent à l’hostilité des villageois et de la noblesse en place, et à une défense difficile due à la topographie particulière du royaume couvert de collines et de forêt.
Durant l’occupation romaine, le clan Kermedele imposa sa domination par des actes réguliers de résistance contre l’occupant. Unis, par le mariage, au comté de Gwynedd, en Galles du nord, le clan possédait une véritable armée composée de combattants d'origne picte et de mercenaires gallois. Ce clan est également l'ancêtre de la famille royale d'Orcanie, de la noblesse de Nord-Galles, de Carduel et de Cornouailles.
Lors de la débâcle romaine, le chef de clan donna son nom à la région et devint le souverain du jeune royaume de Carmélide.
Son petit-fils, Goustan le Cruel, domina le royaume d’une main de fer jusqu'à son abdication récente en faveur de son fils. Il est célèbre pour sa cruauté envers le peuple, mais également pour sa sagacité et sa maitrise des arts militaires faces aux envahisseurs saxons et aux incursions pictes.
Le roi actuel, Leodagan, a épousé une picte, fille d’un chef de guerre barbare vaincu au combat.
Autrefois au service du roi Uther, Léodagan a participé aux premiers traités visant à unir les clans, et son armée a été d’une aide précieuse à Uther pour asseoir son pouvoir.
Bien qu’hostile au jeune Arthur, qu’il voit comme un bâtard illégitime, il sait qu’il est, malgré tout, le meilleur choix pour poursuivre l’oeuvre d’unification initiée par Uther.
Son royaume, est aujourd’hui et depuis plusieurs dizaines d'années, la proie incessante des attaques de Saxons qui voient dans cette région un emplacement stratégique pour envahir Albion.
Peu de temps après avoir retiré l'épée des rois, Arthur a été informé, par ses espions, d’une attaque imminente des navires saxons sur les côtes de Carmélide.
Accompagné de quelques chevaliers nouvellement choisis et des troupes du royaume, Arthur offrit son aide à la Carmélide et repoussa facilement les troupes saxonnes.
Reconnaissant de l’aide du jeune roi, Léodagan lui offre la main de sa fille unique, Guenièvre. Le mariage sera célébré quelques semaines après le couronnement.
Léodagan est un roi sévère, peu avenant, mais honnête et fidèle au roi à qui il prête allégeance. Il pense que l’union des peuples bretons serait une bonne chose pour devenir une puissante nation.
Il a épousé une princesse picte, Dame Séli, au caractère bien trempé. La rumeur dit qu’elle est à l’origine de l’oeil au beurre noir qu’il portait au lendemain de sa nuit de noce. Amoureux de sa femme, bien qu’il s’en défende, il n’a, cependant, jamais été très fidèle. Il ne cache pas la naissance de la jeune Gwenhwyfar (Guinevere), conçue avec la femme de son sénéchal peu de temps après sa propre fille.
En Carmélide, bien qu’une fille puisse hériter du trône, la coutume préfère que l’héritier soit un mâle. La rumeur prête d’autres enfants bâtards à Léodagan, dont des garçons, mais, malgré l’âge avancé de Dame Séli qui ne pourra plus lui donner d’enfant, Léodagan ne semble pas vouloir désigner un héritier au trône.
Il est probable, qu’en mariant Arthur à sa fille légitime, Léodagan souhaite ainsi désigner son gendre comme héritier.
Leodagan est un cousin éloigné du roi Loth d’Orcanie.
Protégée au nord par le mur d’Hadrien, et au sud par le mur d’Antonin, la Carmélide est une région stratégique sur le plan militaire.
Les différents rois ou gouverneurs, qui se sont succédé sur le trône, l’ont bien compris, privilégiant la protection des cotes par de hautes tours de garde.
On trouve ainsi plus de villages et de forteresses sur l’est et l’ouest du pays.
Le centre du pays est couvert d’une vaste forêt, rendant les déplacements difficiles pour une armée qui oserait s’y aventurer.
Malgré une politique fortement portée sur les arts militaires, la capitale, Dun Eidann, est réputée pour son Académie des Arts, incontournable pour tout artiste.
L’économie de la Carmélide repose essentiellement sur le commerce des peaux et du bois, ce qui en fait une région de chasseurs, tanneurs et bucherons, activité principale des villages forestiers.
Les dépenses excessives de la royauté en matériel militaire (armes de guerre, tours de gardes, militaires et mercenaires) obligent le royaume à trouver des fonds extérieurs, provenant essentiellement du royaume de Loegryn, sous la forme d’une rente du temps d’Uther, qui sera sans doute reconduite après le mariage de Guenièvre avec le nouveau roi de Loegryn.
La culture de la Carmélide est imprégnée de mysticisme et de puissance guerrière. Les habitants vénèrent les anciens dieux celtes de la guerre et du combat qui leur enseignent l'Art de la Guerre.
Le blason de la Carmélide représente une épée, symbole de la noblesse, du courage et de la victoire, tel le peuple guerrier de Carmélide et ses victoires contre les envahisseurs. Sa pointe vers le bas représente un pouvoir guerrier orienté vers la défense du royaume, plutot qu'une politique guerrière expansionniste.
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